Dans une odyssée qui nous mène des pavés lugubres de Chicago aux néons scintillants de Las Vegas, Annabelle Lopez Ochoa déploie un ballet qui est bien plus qu’une danse, c’est un récit épique.

Ici, les familles mafieuses ne se contentent pas de se confronter, elles dansent un ballet du destin. Annabelle Lopez Ochoa évoque les ombres de West Side Story et du Parrain, et nous guide à travers les eaux troubles du pouvoir et de la vengeance dans les années 1950.

Ce ballet n’est pas seulement une performance; c’est une révélation théâtrale, un festin du spectaculaire et du solennel. Ochoa ne se contente pas de chorégraphier des mouvements; elle sculpte les émotions, chaque pas étant un témoignage de sa maîtrise acclamée.

La musique elle-même est un protagoniste ici, une fresque vibrante allant des tours vertigineux d’une valse à l’étreinte sulfureuse d’un tango. C’est un voyage cinématographique, un mélange homogène de l’intrigue ombragée du film noir, du cœur sauvage du vaudeville et du charme indéniable de Broadway. C’est une symphonie de mouvements, une danse de lumière et d’ombre.